Depuis des années, l’ASBH se bat avec les pouvoirs publics pour mettre en place une prévention des anomalies de fermeture du tube neural (AFTN) par l’acide folique (B9 + B12 et quatrefolic). Cette prévention nationale concerne 1,2 millions de femmes en France chaque année et elle permettrait enfin de réduire le taux de prévalence des AFTN de 1,3 pour mille en croissance depuis des années.
Les AFTN se constituent très tôt au cours de la grossesse, lors de la troisième et de la quatrième semaine post-conceptionnelle et sont responsables de handicaps sévères.
Plusieurs études ont mis en évidence une relation entre la survenue de ce type de malformations et un déficit en acide folique (encore appelé vitamine B9 ou folates en raison de leur présence abondante dans les légumes verts “à feuilles”) en début de grossesse. Parallèlement, l’effet protecteur d’une supplémentation en acide folique des femmes avant même le début de la grossesse a été démontré même si la prévention n’est pas totale car des facteurs génétiques et environnementaux peuvent probablement intervenir dans la survenue de ce type de malformations.
Les résultats de ces études ont conduit certains pays où la survenue de ce type d’anomalies était plus fréquente qu’en France (pays anglo-saxons et Hongrie) à définir une politique de prévention dont l’objectif était d’augmenter les apports en acide folique chez les femmes avant le début de leur grossesse. Pour évaluer la nécessité éventuelle de renforcer la prévention, la Direction Générale de la Santé a réuni, à ce sujet, un groupe d’experts dont les conclusions la conduisent à rappeler les mesures de prévention existantes en direction des femmes en âge de procréer.
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